(En 
mémoire à Arno, qui nous a quitté il y a quelques mois.....) 
| Parmi 
les visiteurs de Laverdamania, je sais qu'il en existe beaucoup qui se posent 
la question de savoir pourquoi les moteurs Laverda et plus particulièrement 
le 1000 180°  exercent une telle influence sur leur esprit, pourquoi le simple fait d'essayer ces mécaniques conditionne à jamais leur existence... Cette problématique n'a pas manqué d'engendrer de multiples échanges d'opinions entre les victimes du syndrôme Laverdistique, notamment parmi les "non-membres" Laverdamania, lesquels pourraient tendre vers une seule interrogation fondamentale: "Est-ce grave, Docteur?"... C'est pour soulager leur esprit et tenter d'apporter une explication scientifique à leurs symptômes que je livre ci-après, en exclusivité mondiale, les extraits inédits des théories fondamentales Laverda, ouvrages quasiment bibliques maintenus jusqu'alorsdans le plus grand secret et que seuls d'énormes travaux de restauration et de décryptage ont permis d'exploiter. Je tiens à remercier le découvreur de ces manuscrits, Arno (éminent non-membre), qui aura passé de très longues années, entre la lampe à pétrole et le carbone 14, à patiemment extraire de la poussière les subtantifiques théories Breganziennes et ainsi à nous confirmer que, décidément non Docteur, ce n'est pas grave...  | ![]()  | 
 
 Chapitre premier: 
De l'origine du moteur 3 cylindres 4 temps: 
 
 Au delà de pseudo considérations techniques, le trois 
cylindres 4 temps est évidemment le moteur parfait, car il a été voulu par Dieu, 
mais pour cela, il faut faire un peu d'Histoire... 
 
 Symbole de la Sainte-Trinité, 
le chiffre 3, dans un pays catholique comme l'Italie, ne peut être évidemment 
que parfait. 
 De longues et patientes recherches menées en Italie, et, pour 
lesquelles le Vatican a consenti, chose rarissime, à ouvrir ses archives aux chercheurs, 
ont permi d'établir que vers
 la fin du mois de décembre 1964, réfléchissant 
à la nouvelle machine de Grand-Prix qu'il allait faire étudier, le comte Agusta 
a été aveuglé par une vision mystique, au cours 
 delaquelle le Christ, environné 
par un tourbillon d'éclairs et de nuées ardentes, lui a dit : " Tu vaincras avec 
une trois cylindres 4 temps, et Giacomo Agostini sera mon pilote". 
 Très satisfait 
des résultats obtenus, Jésus s'en alla, et se reposa.
 
 Des recherches 
encore plus longues et encore plus patientes, pour lesquelles le concours du médecin 
personnel de la famille Laverda a été extrêmement précieux, permettent 
 aujourd'hui 
d'assurer que, vers la fin de l'année 1969, réfléchissant aux solution techniques 
qui lui permettraient de damer le pion aux japonais en construisant la meilleure
 
moto de tourisme du monde, Massimo Laverda se réveilla en pleine nuit, une lumière 
blanche envahit sa chambre à coucher, et le Christ lui apparut et lui dit : " 
Tu construiras
 une 1000 cc 3 cylindres 4 temps, et Luciano Zen sera mon prophète 
" 
 Très satisfait des résultats obtenus, Jésus s'en alla se reposer, et n'est 
pas revenu depuis. 
 
 Des rumeurs non vérifiées assurent, par ailleurs, 
que l'ingénieur Dough Hele, du bureau d'études BSA-Triumph, aurait traversé une 
période de grave crise nerveuse en
 1966 / 67, tenant fréquemment des propos 
incohérents dans lesquels il était question d'un grand type brun avec une grande 
barbe et une robe blanche, qui venait la nuit pour
 lui dire "coupe le en deux 
et fais-en trois"... 
 Malgré le caractère quelque peu hermétique du message, 
il n'en demeure pas moins que la Triumph Trident et la BSA Rocket 3, extrapolation 
du bicylindre Triumph 500 Daytona,
 sortaient en 1968... 
 
 Tout cela 
permet d'affirmer avec force, et sans discussion possible, sur la base de l'exploitation 
scientifique des résultats les plus rigoureux de la méthode historique, l'origine 
 divine du moteur 3 cylindre 4 temps.
 
 NDLR: 
Ces premiers travaux sont d'une importance capitale car ils démontrent 
que si un moteur 4 cylindres en ligne estgénéralement conçu 
sur ordinateur, le 3 cylindres 4 temps 
 est d'origine résolument divine.
 
On notera avec attention que si les Italiens ne pouvaient avoir aucun doute quant 
à la qualité de leur interlocuteur divin, en l'occurrence Jésus, 
il n'en a pas été de même pour les 
 Anglais, qui n'ont 
perçu "qu'un grand type brun avec une grande barbe et une robe blanche"...
 
C'est en grande partie cette imprécision de jugement, voire cette confusion 
mentale, qui rend les motos anglaises si peu fiables... 
 
 Chapitre 
deux: De l'origine inattendue, 
de la naissance et de la disparition du moteur 1000 LAVERDA 180°: 
 
 A la lecture des non-statuts du non-club, j'avais tout 
de suite compris que j'avais affaire à des gens sérieux, avec lesquels, tous ensemble, 
nous pourrions contribuer à faire 
 avancer les choses, en particulier dans 
un domaine encore injustement négligé par les chercheurs en sciences sociales 
et comportementales : le rapport entre l'orgasme
 intellectuel, voire physique, 
dans certains cas particulièrement graves, et le moteur 3 cylindres 4 temps et, 
en particulier, le moteur 3 cylindre 4 temps calé à 180 ° de la 1000
 Laverda, 
domaine d'étude et de recherche que tu as magistralement synthétisé sous le terme 
générique de "Laverdamania". 
 
 Comme tu as pu le constater, j'ai déjà 
pu avancer un certain nombre d'hypothèses solidement argumentées concernant la 
genèse des moteurs 3 cylindres 4 temps ; je 
 n'avais cependant pas voulu alourdir 
mon précédent message en entrant dans les détails, mais, l'accueil que tu as réservé 
à mon précédent courrier m'incite à te faire part
 de quelques réflexions auxquelles 
j'ai abouti concernant deux points qui demeurent assez peu étudiés : la naissance 
et la disparition du seul moteur 3 cylindre 4 temps calé à 
 180 ° jamais construit.
 
 Concernant sa disparition, il s'agit, de toute évidence, d'un problème de 
santé publique, lié à un risque très sérieux d'épidémie, qui aurait pu provoquer 
une catastrophe
 sanitaire au moins comparable à celle liée à la vache folle.
 
 C'est sous la pression de l'inquiétude des familles et de l'entourage des 
possesseurs de 1000 Laverda 180 ° qu'une étude épidémiologique a été entreprise, 
par un organisme
 indépendant, au début des années 1980, à partir d'un échantillon 
représentatif des possesseurs de ces motos ; cette étude a permis d'établir que, 
après une période 
 d'accoutumance, d'une durée variable selon les individus 
étudiés, et au cours de laquelle pouvaient occasionnellement se produire des phénomènes 
de rejet, demeurant
 toutefois statistiquement très minoritaires, les réactions 
du sujet se caractérisaient par une plongée progressive dans un état de profonde 
béatitude, qui engendrait rapidement 
 une dépendance irrémédiable. 
 Comme 
cette moto ne ressemble à aucune autre, le sujet contaminé perd, en effet, rapidement 
tout esprit critique ; le corps anesthésié par les vibrations, les oreilles envoûtées
 
par le bruit unique et très particulier du moteur (qui n'appartient qu'à cette 
moto) , le sujet se retrouve aplati, essoré, laminé ; tous ses repères ont volé 
en éclats, et il n'offre
 rapidement plus aucune résistance ; il n'a alors 
plus qu'une seule idée en tête : rouler, rouler, et rouler encore... ; à ce stade, 
il est souvent trop tard, et cette pathologie peut alors
 évoluer de façon 
strictement incontrôlable. 
 
 Ces troubles du comportement s'accompagnent 
également de pathologies physiologiques secondaires ; cette même étude a en effet 
révélé chez les sujets étudiés un 
 accroissement totalement anormal de la 
masse musculaire de la main gauche, dont le poids peut parvenir à déséquilibrer 
le sujet, provoquant ainsi scolioses, tassement des 
 disques vertébraux, et 
troubles de la motricité. 
 Dans certains cas particulièrement graves, on a 
pu observer que le poids atteint par la main gauche pouvait même parvenir à provoquer 
un allongement du bras gauche.
 
 Il n'est pas douteux qu'une extension 
de l'épidémie aurait pu, à terme, provoquer une mutation de l'espèce humaine, 
selon un processus darwinien d'adaptation naturelle, 
 pouvant, toutes proportions 
gardées, être rapproché de celui qui donna autrefois naissance, chez les bovidés, 
à la famille des dahuts dextrogyres, avec, toutefois, une 
 réserve importante, 
puisque, dans le cas présent, cette modification physiologique n'affectait pas 
les membres inférieurs. 
 
 On a également constaté des altérations irréversibles 
du processus de latéralisation, dues à la présence d'un sélecteur de vitesse à 
droite avec la première en bas, qui fait que
 le sujet éprouve par la suite 
les plus grandes difficultés à pouvoir conduire les autres motos (à l'exception 
des Morini de la même époque), ce qui hypothèque lourdement les 
 chances de 
réussite d'une éventuelle thérapie de sevrage.
 
 La suite du processus 
est malheureusement bien connue, et je n'y reviens pas, puisque, dans le profil 
du non-membre, tu as parfaitement décrit l'état d'effondrement physique 
 et 
mental dans lequel les sujets les plus gravement touchés par la Laverdamania peuvent 
se retrouver en phase terminale.
 
 Et l'on voit bien que, aujourd'hui encore, 
presque 30 ans après la commercialisation de cette moto, de nombreux sujets souffrent 
encore de graves troubles du comportement 
 liés à ce syndrome de dépendance, 
qui les empêchent de mener une vie motocycliste communément considérée comme normale 
; en particulier, on a pu constater que certains
 sujets, particulièrement 
atteints, allaient jusqu'à acheter plusieurs 1000 Laverda pour être sûrs de ne 
pas risquer de se trouver en manque.
 
 Réalisant l'ampleur des dégâts produits 
et à venir sur la santé publique, l'usine Laverda décida, sagement, de retirer 
du marché des engins aussi dangereux, et revint à des
 solutions plus classiques, 
un 3 cylindres à 120 °, monté sur silent-blocs. 
 
 De ce point de vue, 
on ne peut que louer la clairvoyance et le haut degré de conscience civique de 
l'usine Laverda, qui a appliqué avant la lettre, de sa propre initiative, 
 
et sans aucune intervention des pouvoirs publics de l'époque, le principe de précaution 
souvent invoqué par les gouvernements d'aujourd'hui. 
 
 Concernant la disparition 
des Laverda 1000 180 °, (et la genèse du 1000 à 120 °, dans laquelle on voit bien 
à présent que les considérations purement techniques, souvent
 avancées ici 
où là, n'ont joué qu'un rôle secondaire) on peut donc aujourd'hui avancer des 
hypothèses raisonnablement argumentées. 
 
 Par contre, je dois t'avouer 
que, jusqu'à la lecture de la liste des nouveaux adhérents au non club, et, surtout, 
de tes commentaires au sujet de chacun des non-membres,
 les origines de ce 
moteur me demeuraient incompréhensibles. 
 Et sans ton intuition lumineuse, 
mon cher Jean-Louis, ce mystère aurait eu toutes les chances de demeurer à jamais 
non résolu... 
 
 Et pourtant... La gare de Perpignan... pourtant, a posteriori, 
cela crève les yeux... 
 "Le moment le plus rassurant de l'Histoire de la peinture 
eut lieu le 17 novembre 1964 au centre de la gare de Perpignan, où je découvris 
la possibilité de peindre à l'huile la
 troisième dimension stéréoscopique 
(...). L'arrivée à la gare de Perpignan est l'occasion d'une véritable éjaculation 
mentale qui atteint alors sa plus grande et sublime hauteur 
 spéculative (...)" 
(Salvador Dali - In R. Descharnes / G. Nére - Ed. Benedikt Taschen 1994) 
 
La troisième dimension stéréoscopique... mais comment n'y ai-je pas pensé plus 
tôt ? Évidemment, il faut un peu décrypter... 
 
 Tout d'abord, un élément 
troublant : Salvador Dali ne parle pas seulement de peindre, mais de peindre à 
l'huile. De plus, il ne précise pas s'il s'agit d'huile végétale, minérale, 
 
de synthèse, monograde ou multigrade. C'est bien la preuve qu'il y avait, à l'intention 
des générations futures, une signification cachée dans son message, une allusion 
 transparente à un objet mécanique, et par ailleurs, un souci manifeste de 
préserver l'avenir, compte tenu de l'état d'avancement de la pétrochimie en 1964. 
 A partir de là, tout se tient. 
 D'ailleurs, toute la composition du tableau 
va dans ce sens. Les 4 traits de lumière en diagonale symbolisent, de toute évidence, 
le cycle à 4 temps. La troisième dimension 
 stéréoscopique constitue, de façon 
tout aussi évidente, une allégorie, et, compte tenu de la date, une prémonition 
du moteur Laverda 3 cylindres à 180 °, avec les deux pistons 
 latéraux en 
position stéréoscopique au Point Mort Bas se recueillant devant le piston central 
tridimensionnel au Point Mort Haut, ce que confirme la composition du tableau, 
 avec la mise en place des personnages et des objets, la référence à l'Angélus 
de Millet n'étant évidemment là que pour tromper les béotiens. 
 
 On pourrait 
toutefois objecter à cette analyse qu'il y a manifestement une certaine disproportion 
entre le poids additionné des deux personnages et celui du wagon de 
 marchandises 
; cela constitue, au contraire, une preuve supplémentaire de la prémonition éprouvée 
par Salvador Dali ; conscient des difficultés de mise au point d'un tel moteur, 
 compte tenu de son irrégularité cyclique et du mauvais équilibrage des forces 
primaires, Dali suggérait ainsi l'idée que, pour parvenir à un équilibre parfait, 
le piston central 
 devrait être beaucoup plus lourd que les pistons latéraux. 
 Mais un tel schéma technique, indiscutablement plus noble que d'hypothétiques 
arbres d'équilibrage contrarotatifs dévoreurs de puissance, était alors très en 
avance
 sur les possibilités techniques de l'époque, et le demeure probablement 
encore aujourd'hui. 
 Le pauvre type perdu au centre du tableau, c'est évidemment 
un pilote de 1200 Laverda 1er modèle, avec le grand guidon destiné au marché américain, 
marché dont
 "Avida Dollars" (selon l'anagramme caustique d'André Breton), 
avait réalisé, de façon prémonitoire, l'importance cruciale pour la survie des 
fabriques européennes de 
 motocyclettes de prestige. 
 
 Tout ce qui 
précède est confirmé par le fait que Salvador Dali décrit lui-même ce phénomène 
d'éjaculation mentale, amplement observé chez les possesseurs de 1000
 Laverda 
180 ° (et pouvant s'accompagner éventuellement, chez les sujets les plus fragiles, 
des manifestations physiologiques secondaires corrélatives), élément essentiel 
 du processus addictif conduisant à la dépendance. 
 
 Par ailleurs, 
mais tu l'auras certainement déjà fait, un chercheur sérieux ne peut manquer de 
rapprocher chronologiquement l'arrivée de Salvador Dali dans la gare de Perpignan
 
avec la mise à l'étude des 3 cylindres 350 et 500 cc chez MV Agusta (mais, il 
est vrai, il s'agissait de 3 cylindres calés à 120 ° ; la distance, sans doute...), 
ce qui ne contredit 
 en rien d'autres explications, exposées dans mon précédent 
courrier, mais pourrait contribuer à expliciter la rapidité avec laquelle ces 
motos ont été opérationnelles, mais je
 reconnais volontiers qu'il ne s'agit 
là, en l'état d'avancement de la recherche, que d'une pure conjecture. 
 
 
Enfin, dernier élément qui devrait convaincre les plus sceptiques, Salvador Dali 
disparaît en 1989, l'année où sortent de chaîne les dernières 1000 Laverda SFC, 
lointaine 
 descendante du modèle dont il avait imaginé le schéma technique, 
et il ne fait pas de doute, à présent, que les dernières années de la vie du Maître, 
déjà très affecté par la 
 disparition de Gala, ont été encore obscurcies par 
l'écho des difficultés grandissantes dans lesquelles se débattait alors la firme 
qui avait su concrétiser sa seule et unique 
 oeuvre motocycliste.
 
 
Reste l'épineux problème, qui ne sera vraisemblablement jamais résolu de manière 
rigoureuse et incontestable, de la façon dont la communication a pu s'établir 
entre le bureau
 d'études de l'usine Laverda et le passage de Salvador Dali 
dans la gare de Perpignan ; sur ce sujet, le champ de la recherche demeure extrêmement 
ouvert, et l'on peut 
 seulement avancer quelques hypothèses. 
 Un ancien 
ouvrier de l'usine Laverda m'a assuré que, dans les années 1960, l'arrière petite 
fille d'un cousin par alliance du beau-père de l'arrière grand-oncle de Massimo
 
Laverda avait épousé en secondes noces le fils naturel de la cousine au troisième 
degré d'un cadre supérieur, aujourd'hui retraité, de la SNCF, qui était, à l'époque, 
adjoint 
 au chef de gare de Perpignan. 
 Mais un autre ancien ouvrier de 
l'usine, aujourd'hui gravement handicapé, car affecté depuis plus de 30 ans d'un 
tremblement nerveux incontrôlable, (il avait été affecté 
 aux tous premiers 
essais au banc du 1000 180°, et touche depuis une pension d'invalidité à vie ; 
cet incident regrettable, à la suite duquel le bureau d'études a du apporter 
 
quelques retouches à son dessin de base, est à l'origine de la longue gestation 
de la 1000 Laverda, contrairement à tout ce que l'on a pu raconter par ailleurs) 
m'a certifié 
 qu'en fait, c'était le neveu de la marraine du cousin issu de 
germains d'un beau-frère de Luciano Zen, qui, envoyé en France au début des années 
1960
 pour perfectionner son français, avait couché avec la fille d'un ami 
intime du bagagiste en chef de la gare de Perpignan. 
 Mais, faute de documents 
écrits incontestables, toutes ces hypothèses demeurent bien fragiles... 
 Toujours 
est-il, mon cher Jean-Louis, que ta géniale intuition est à l'origine d'une avancée 
décisive de la recherche scientifique, et que, sur ces bases, on peut raisonnablement 
 assurer aujourd'hui que Salvador Dali peut être légitimement considéré comme 
le père spirituel de la 1000 Laverda. 
 
 Cette collaboration fructueuse 
nous permet aujourd'hui de jeter les bases d'un corpus théorique cohérent, mais 
il reste encore du grain à moudre.
 
 Je crois toutefois que, vu l'état 
d'avancement de nos travaux, les résultats de cette recherche, qui remet en cause 
beaucoup d'idées 
 reçues, et que, compte tenu de leur état fragmentaire, nous 
avons tenus jusque là confidentiels, pourraient aujourd'hui être utilement communiqués 
aux autres non-membres. 
 
 NDLR: 
Ici encore, ces découvertes sont d'une importance décisive: On connaissait 
les talents d'alchimiste de Salvador Dali depuis qu'en immergeant de magnifiques 
pièces 
 d'argenterie dans un baril de goudron en fusion depuis le 4ème 
étage de l'immeuble Gaudi à Barcelone il en décuplait la 
valeur, mais on ne savait pas que ces talents seraient 
mis à contribution 
pour la création du moteur 1000 LAVERDA 180°, et encore moins que notre 
passion pouvait avoir comme origine géographique la Gare de Perpignan.
 
En revanche, l'épisode relatif au cousin de Luciano Zen qui aurait couché 
avec la fille du chef de gare de Perpignan me semble devoir être battu en 
brêche, puisque que les 
 dernièrs élements de recherche 
ont permis de déterminer qu'il ne s'agissait pas de la fille du Chef de 
Gare mais bien de sa femme... Il ne fait donc plus aucun doute que l'origine 
 
du moteur Laverda est d'influence grivoise, ce qui ravira naturellement tous les 
non-membres... 
 
 
 Voilà donc où en est pour l'instant 
l'état de nos recherches sur l'histoire du moteur Laverda. Ces recherches 
continuent et nous ne manquerons pas d'informer les visiteurs 
 de Laverdamania 
des derniers résultats. Nous espérons ainsi résoudre un autre 
mystère lié à la marque, à savoir pourquoi Jésus 
lui-même ne semble pas avoir utilisé une
 Laverda pour ses pérégrinations, 
même s'il semble d'ores et déjà établi qu'on ne peut 
pas à la fois tenir la poignée dans le coin et multiplier les petits 
pains...